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domingo, dezembro 11, 2005 

Eh oui...


Parfois il suffit d’une phrase, d’un mot, d’un rêve, indépendamment de ses traits et images.

Tu rêves de vols vertigineux, d’affronter les peurs et de survivre au temps. Tu veux des nouveautés, des histoires brillantes, des groupes de gens autour. Tu remplis ta vie et te lances, fiévreusement, dans le vide, celui dont tu as tellement peur, et la peur de ne plus regarder dans les yeux est curieuse...
N'oublie pas d' aimer. Oublie une vie qui ne dit rien aux ensommeillés, aux disparus et aux voyageurs. On pleure, quant l’absence frappe... et alors? Les phrases se sont déniées, les larmes font des traits sur le visage... faisons la fête.

Le rêve ne trompe pas, c’est le réveil qui fait trembler, d’une émotion méconnue pour les sens.
En dehors du mur transparent qui existe entre toi et l’univers, la peur de l’échec est apprivoisée.

L’architecture refait le monde avec des sourires à galop, sous les virages des routes.
Regarde le monde derrière et sans la vitre; respire la vie, inhale à pleins poumons. Ce dont on rêve est fait de parcours, de pas dans une toile déjà peinte, mais où l’on peut dessiner à nouveau.
Et le son des pas sous la pluie et l’odeur des étoiles qui glissent font partie de nos vies.
La vie fait pousser les herbes, même s’il faut grincer les dents
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